J'ai découvert un blog que je trouve intéressant (je le dis sans ironie, je le trouve vraiment intéressant). Celui d'un curé de Dijon.

Il raconte dans son dernier billet que certains de ses confrères sont réticents à admettre des filles parmi les enfants de chœur au motif que si on en laisse entrer une "à la fin de l'année il n'y a plus que ça".

Lui même choisit d'accepter des filles tout en essayant de maintenir la motivation des garçons.

J'ai déjà eu l'occasion de dire ce que je pensais du machisme de l'église catholique , mais ce qui me frappe ici c'est le fait que ni lui ni son collègue ne trouve à redire au fait qu'il n'y ait que des garçons enfants de chœur, et qu'il faut que l'inverse se produise pour qu'une question se pose.

ça me rappelle l'histoire que nous a racontée Alain Minc lorsque nous l'avions rencontré au printemps, celle d'une banque qui avait fait une campagne de recrutement blind, en ne faisant pas apparaitre le sexe des candidats. Une fois les choix effectués et les dossiers ouverts, les responsables se sont aperçus qu'ils comptaient 80% de filles et seulement 20% de garçons. Les résultats ont donc été légèrement modifiés pour arriver à 40% d'hommes.

L'inverse ne pose pourtant jamais problème.