Epididyme d'Or de Novembre 2011
Par Olympe le 24/11/2011, 21:15 - Lien permanent
Il y a déja plusieurs mois que j'avais laissé tomber la distribution des Epididymes. Parceque même ELLE s'est mis à compter les hommes et les femmes dans les assemblées et surtout que la Barbe, qui multiplie désormais les interventions, le fait de façon beaucoup plus percutante qu'un simple blog.
Mais comme les messieurs à la tribune qui les voient débarquer ont toujours le même air incrédule.
Et comme je reçois très souvent, sur les réseaux sociaux ou par mail des suggestions, je me suis dit qu'il y avait encore de quoi faire.
C'est donc à FO et à sa revue théorique Forum qu'il est déscerné ce mois-ci pour un numéro dont le thème est "Où va le service public ?"
Une floppée d'intellectuels pour répondre à cette question :
- Emmanuel Todd, Jacques Chevallier, Alain Rey, Luc Rouban, François Athané, André Grimaldi, François de Gaulejac, Jean-Paul Delevoye, Gilles Raveaud, Pierre Bauby, Jacques Cotta, Sege Vallemont
Je me demande comment une organisation qui s'interroge aussi peu sur ses propres pratiques peux ensuite aller négocier l'égalité hommes/femmes dans les entreprises.
ça doit expliquer aussi en partie pourquoi ça avance si peu.
Je rappelle que l'épididyme est "une partie du système reproducteur de l'homme. C'est un petit organe accolé au testicule contenant un tube glandulaire pelotonné transportant les spermatozoïdes" . Le prix est décerné chaque mois à un média ou une manifestation ayant dépassé le taux admissible de testostérone.
Commentaires
Bien vu, c'est tout à fait scandaleux qu'un syndicat ne s'interroge pas, en effet, sur ses pratiques!
Il est possible qu'un aperçu du bureau dirigeant de FO serait tout aussi instructif
Scandaleux ? oui, mais normal au sens premier du terme.
Tous ces systèmes fonctionnent plus ou moins par cooptation, exactement comme les conseils d'administrations des entreprises.
Et donc on n'y trouve que des clônes.
ça élimine d'office quoi, 80-90% de la population en gros ? les femmes, hop la moitié, les jeunes (moins de .. 40 ans !!!), les non blancs.
Et peut-être en plus tous ceux qui n'habitent pas une vraie grande ville ? (avion...)
Comme je n'ai pas l'habitude de dauber dans le dos des gens : http://chroniquesmediocres.blogspot...
Pas surprenant. Les syndicats ne savent que déplorer "les femmes ne se syndiquent pas" sans se poser la moindre question.
Quand il y en aura un qui lèvera la tête et se rendra compte que les femmes travaillent, ça pourra changer.
Le grand soir n'est pas pour demain...
Les femmes pourraient créer des syndicats, non?
Les hommes passent leur temps à créer des organisations ou des structures concurrentes. Il y a régulièrement de nouveaux syndicats qui apparaissent. Certains se développent et finissent par supplanter les anciens. FO a débuté comme ça.
C'est pareil pour les partis politiques. Il y a de nouvelles formations qui surgissent régulièrement. Presque jamais à l'initiative des femmes.
Apparemment la politique ne les intéresse pas.
Les hommes ne mendient jamais leur place. Ils sont obligés de lutter et de faire leurs preuves. S'ils sentent qu'ils sont bloqués, ils démissionnent et fondent une organisation concurrente ou vont proposer leurs services ailleurs.
Les femmes vont pleurnicher indéfiniment en attendant qu'on leur offre une place, un quota.
Si elles avaient des couilles, elles monteraient leur structure. Rien ne les en empêche.
Je pense donc je suis.
... un mâle blancos, bourge et quinqua... ou sexa... ou septua... ou vieux croulant... installé... ad vitam eternam... telle la moule sur le rocher...
... et donneur de leçons en plus ! Comme tous les vieux cons bourges, quinquas, etc. (on pourrait aussi leur accoler le qualificatif à la mode de bobo, mais ce serait leur faire trop d'honneur !).
Je suis femme donc j'essuie.
... les platrées de conneries des susnommés ou susdit mâles "nourris, logés, blanchis"...
(sous-espèce à intégrer au lot : la faune (ou faune) journalistique, aussi dit journaleux. Être bigleux, qui le veut bien, et de même "nourri, logé, blanchi".)
Tant que le verbe sera monopolisé par une certaine classe sociale, la femme trinquera à la santé de tous ces beaux messieurs !
Quel ramassis de clichés bien stéréotypés a l'usage des miltants, Adonis. N'avez vous pas l'impression que de nos jours, en France, la parole est phagocytée par certains mouvements féministes, et pas les plus réalistes?
Peut être ces clichés sont ils encore valides dans certaines contrées et c'est là qu'il faudrait porter votre combat de clavier, plus chez nous, malgré les hauts cris que j'entends déja.
Pendant ce temps, les mâles vont aux putes.
http://www.lindependant.fr/2011/11/...
http://www.lindependant.fr/2011/11/...
http://www.lindependant.fr/2011/11/...
http://www.lindependant.fr/2011/11/...
Alain Tarrius, sociologue roussillonnais, enseignant à l'université Le Mirail de Toulouse, a reconstitué dans un livre sorti en 2010 (1), l'itinéraire des filières mafieuses qui achètent, troquent, vendent les jeunes femmes alimentant le marché du sexe en Catalogne : "Nombre d'entre elles sont mises aux enchères et vendues à des résidents de Catalogne. Avant d'être libres, elles doivent rembourser des sommes colossales, jusqu'à 70 000 euros", selon les témoignages qu'il a recueillis.
A Pat : ce n’était pas des paroles en l’air pour me faire plaisir. C’est la réalité. Jugez en vous-même en portant un regard indiscret sur la série de clichés (photos). Elle parle d’elle-même. Je n’ai rien contre ces messieurs, ils sont surement très doctes, dont certains déjà vus, déjà entendus ; mais de l'air ! De l'air ! De l'air ! Bon sang de bonsoir !
C'est un combat républicain et non partisan.
Femmes et "autres" : même combat. Il n'y a pas de hasard.
La nation Française a aboli les privilèges, sauf celui de l'argent et de la paire de couilles blanches, et qui est fière de l'être !
Aboli bibelot d'inanité sonore... pour finir.
A Pat : ce n’était pas des paroles en l’air pour me faire plaisir. C’est la réalité. Jugez en vous-même en portant un regard indiscret sur la série de clichés (photos). Elle parle d’elle-même. Je n’ai rien contre ces messieurs, ils sont surement très doctes, dont certains déjà vus, déjà entendus ; mais de l'air ! De l'air ! De l'air ! Bon sang de bonsoir !
C'est un combat républicain et non partisan.
Femmes et "autres" : même combat. Il n'y a pas de hasard.
La nation française a aboli les privilèges, sauf ceux de l'argent et de la paire de couilles blanches... et qui est fière de l'être ! (la paire, y en a pas deux !)
Aboli bibelot d'inanité sonore... pour finir.
Je vois tous les jours que quand une femme compétente se donne la peine elle réussit. Dans tous les domaines que je connais je le vois parfaitement. Au lieu de raler sur la monopolisation de certains domaines par les hommes allez donc postuler et faites ce qu'il faut pour y arriver. Ce sera toujours plus efficace que de raler par clavier et pétition interposés.
Belle sentence libérale !
Je suis un râleur impénitent, voilà que je m’en aperçois grâce à vous. Je bats ma coulpe à votre endroit !
Le propre du réac c’est d’avoir toujours raison même quand il a tort. Est-ce une vérité ou un préjugé ? Moi ça me va de le penser.
""Le propre du réac c’est d’avoir toujours raison même quand il a tort. Est-ce une vérité ou un préjugé ? Moi ça me va de le penser."
Voila bien le genre de sentence définitive qui ne veut rien dire sauf que celui qui l'émet est un manipulateur.
je peux vous la resservir a toutes les sauces:
les hommes, les femmes, les réacs, les gauchistes, les médecins; les dictateurs, les ados, ....
Quand a traiter de libéral (terme insultant sans doute) quelqu'un qui conseille de se prendre en main plutôt que d'attendre d'être assisté on peut le voir comme ça , asseyons nous donc et pleurons ou crions tous en coeur ça fera avancer les choses.