Je confirme : le livre est passionnant, je l'ai lu il y a quelques mois et
aussi exploité des techniques. ça a énervé mon chef, mais... ça a marché
J'ai aussi assisté à une intervention de Mme Grésy lors d'un colloque, un régal
de hauteur de vue et de qualité d'expression, dépassionnée, extrémement
crédible.
Il y a à l'évidence une grande tolérance des femmes elles-mêmes au sexisme.
La blogosphère est très révélatrice à cet égard: peu de femmes regimbent devant
le sexisme le plus patent dans les discussions. Bien davantage que le racisme,
et il y a plusieurs années que je le pense en lisant le web (particulièrement
"à gauche"). A tel point qu'on peut se demander si chez certains l'antiracisme
proclamé ne sert pas surtout à pouvoir exprimer leur sexisme. Faire passer le
racisme d'abord, c'est chez eux une possibilité de reléguer le sexisme au rang
secondaire, au second plan, de le minimiser, et de rabaisser les féministes.
Pourtant, les femmes ne sont effectivement pas une "minorité", elles sont la
moitié de l'humanité. Et elles sont systématiquement discriminées, au
quotidien, plus que n'importe quelle "minorité".
Je trouve le mélange de cette personne, par ailleurs visiblement très
cultivée et intelligente, entre codes amoureux et sexisme, assez malsain et
confus.
Très bien vu, de la part de cette personne intelligente et cultivée, la
remarque à propos de l'utilisation des codes amoureux à des fins sexistes,
tellement fréquente dans l'entreprise comme ailleurs. Ceux qui les utilisent à
de telles fins font une confusion volontaire malsaine.
cf Euterpe : "Le sexisme est beaucoup plus toléré (et par les femmes
elles-même) que le racisme parce qu'il prend appui sur du faux code amoureux,
qu'il y a là un brouillage des codes."
c'est vraiment un point important qu'il faut souligner, dénoncer,
déconstruire:
Parfaite illustration ici chez notre président, l'usage du prénom pour les
femmes avec le sourire, l'hésitation (opération charme à fond ?)
http://www.lesnouvellesnews.fr/inde...
La difficulté principale, maman ou pas, est le nombre très limité de modèles
de femmes ayant réussi. Du coup, on tâtonne lorsqu'il s'agit des codes
(vestimentaire, prestance, écoute, contrôle de soi, etc.) au travail.
Mais de toute manière la société ne s'arrête pas au critère sexiste. Les
gens ont besoin de mettre des gens dans des cases : un femme, une personne
jeune, une étrangère, etc. On peut être tout à la fois mais à chaque situation
on est classé dans un seul de ses groupes.
Appréciez la vie de maman en France car en Allemagne c'est bien pire. Les
vieux stéréotypes ont la peau dure: une maman qui travaille est une mauvaise
maman. De plus une maman qui ne s'arrête pas un minimum an après la naissance
de son enfant c'est presque choquant et ce même pour un service de ressources
humaines.
Et puis si vous voulez que les choses changent mesdames, il va surtout
falloir changer l'éducation de vos garçons. Il y a du mieux côté tâches
ménagères mais le jour où les hommes feront, sans crier miracle, le linge on
aura vraiment avancé. D'ici là à nous d'affirmer vouloir gagner plus pour payer
une personne à s'occuper de ce linge et ne plus lister cela dans nos devoirs
de femmes.
Et envoyez les faire une année d'étude ou autre loin de la maison pour leur
apprendre à s'assumer. Finies les corvées lessives tous les week-ends de
l'enfant qui rendre tous les vendredis soirs. Si vous faites leur linge à 18
ans il faudra ensuite que cela soit leur femme qui prennent le relais.
Les hommes ont beaucoup à nous apprendre et en essayant de vivre les
contraintes qu'ils s'imposent on comprend mieux le besoin de garder un lien
fort et fréquent avec les potes. Dommage que les femmes coupent les ponts et
réduisent leur sujets de conversation une fois qu'elles sont casées alors même
que leur homme leur disent de sortir.
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Commentaires
Je confirme : le livre est passionnant, je l'ai lu il y a quelques mois et aussi exploité des techniques. ça a énervé mon chef, mais... ça a marché
J'ai aussi assisté à une intervention de Mme Grésy lors d'un colloque, un régal de hauteur de vue et de qualité d'expression, dépassionnée, extrémement crédible.
très intéressant, je vais aller acheter son livre d'après vos commentaires
bonne soirée
Merci Olympe pour cette vidéo et ce lien ! je partage ! et je vais lire son livre !
Très intéressant et très bien démontré.
Il y a à l'évidence une grande tolérance des femmes elles-mêmes au sexisme. La blogosphère est très révélatrice à cet égard: peu de femmes regimbent devant le sexisme le plus patent dans les discussions. Bien davantage que le racisme, et il y a plusieurs années que je le pense en lisant le web (particulièrement "à gauche"). A tel point qu'on peut se demander si chez certains l'antiracisme proclamé ne sert pas surtout à pouvoir exprimer leur sexisme. Faire passer le racisme d'abord, c'est chez eux une possibilité de reléguer le sexisme au rang secondaire, au second plan, de le minimiser, et de rabaisser les féministes. Pourtant, les femmes ne sont effectivement pas une "minorité", elles sont la moitié de l'humanité. Et elles sont systématiquement discriminées, au quotidien, plus que n'importe quelle "minorité".
Je trouve le mélange de cette personne, par ailleurs visiblement très cultivée et intelligente, entre codes amoureux et sexisme, assez malsain et confus.
Très bien vu, de la part de cette personne intelligente et cultivée, la remarque à propos de l'utilisation des codes amoureux à des fins sexistes, tellement fréquente dans l'entreprise comme ailleurs. Ceux qui les utilisent à de telles fins font une confusion volontaire malsaine.
Merci Olympe pour cette vidéo et ce lien ! je partage
cf Euterpe : "Le sexisme est beaucoup plus toléré (et par les femmes elles-même) que le racisme parce qu'il prend appui sur du faux code amoureux, qu'il y a là un brouillage des codes."
c'est vraiment un point important qu'il faut souligner, dénoncer, déconstruire:
Parfaite illustration ici chez notre président, l'usage du prénom pour les femmes avec le sourire, l'hésitation (opération charme à fond ?)
http://www.lesnouvellesnews.fr/inde...
La difficulté principale, maman ou pas, est le nombre très limité de modèles de femmes ayant réussi. Du coup, on tâtonne lorsqu'il s'agit des codes (vestimentaire, prestance, écoute, contrôle de soi, etc.) au travail.
Mais de toute manière la société ne s'arrête pas au critère sexiste. Les gens ont besoin de mettre des gens dans des cases : un femme, une personne jeune, une étrangère, etc. On peut être tout à la fois mais à chaque situation on est classé dans un seul de ses groupes.
Appréciez la vie de maman en France car en Allemagne c'est bien pire. Les vieux stéréotypes ont la peau dure: une maman qui travaille est une mauvaise maman. De plus une maman qui ne s'arrête pas un minimum an après la naissance de son enfant c'est presque choquant et ce même pour un service de ressources humaines.
Et puis si vous voulez que les choses changent mesdames, il va surtout falloir changer l'éducation de vos garçons. Il y a du mieux côté tâches ménagères mais le jour où les hommes feront, sans crier miracle, le linge on aura vraiment avancé. D'ici là à nous d'affirmer vouloir gagner plus pour payer une personne à s'occuper de ce linge
et ne plus lister cela dans nos devoirs
de femmes.
Et envoyez les faire une année d'étude ou autre loin de la maison pour leur apprendre à s'assumer. Finies les corvées lessives tous les week-ends de l'enfant qui rendre tous les vendredis soirs. Si vous faites leur linge à 18 ans il faudra ensuite que cela soit leur femme qui prennent le relais.
Les hommes ont beaucoup à nous apprendre et en essayant de vivre les contraintes qu'ils s'imposent on comprend mieux le besoin de garder un lien fort et fréquent avec les potes. Dommage que les femmes coupent les ponts et réduisent leur sujets de conversation une fois qu'elles sont casées alors même que leur homme leur disent de sortir.